Bonsoir à toutes et à tous...
Enfin, un qui met les pieds dans le plat!
Étant donné que j'ai l'art de me faire des copains... ce qui suit ne vise absolument personne et n'est que pure fiction... c'est ce que l'on dit pour les séries télévisées.
Vue que les représentants des C.E.S.A. toutes régions confondues... sont souvent des joueurs "anciens" et encore plus souvent des "associés" des C.A.R..... vous ne voyez pas ou je veux en venir? ... alors je continue!
Je reprend sur le petit schéma du père "200EURO"... le pauvre paysan du coin se tue à la tache, via son matériel ou l"E.T.A. du coin à faire son carré de Luzerne, quelques ha, après avoir sué et transpiré, le pauvre bougre amène cahin-caha sa Luzerne à l'usine du coin, dont il payé une bonne partie de la construction via les prélèvements du C.E.S.A., entre nous il en a payé plus que cela vue qu'il a autant d'usines que de département! ( obligé, car comment concevoir qu'il va être rentable d'amener sa Luzerne si IL doit traverser toute la région, tout un chacun n'a pas 2000 ha et tout un chacun à le droit à sa cote part de l'utilisation des fond publics, car je suppose que SIMAGRI est une démocratie...)
Enfin, heureux, notre brave paysous dépose sa Luzerne à l'usine et se dit, tout bon, je vais passer de ce pas à la C.A.R. pour acheter des bouchons de Luzerne pour mon bétails... pas con, l'artiste, il ne va pas faire le voyage de retour à vide, vue le prix d'achat limite rentable que lui fait l'usine.
Pas de chance le pauvre gars, il aura eu le plaisir de voir la super sexy de secrétaire qui regarde les mouches volaient dans le hall somptueux de la C.A.R. mais la réponse tombe comme un couperet, pas de stock, ou pas de vente de ce produit!
Tout en rentrant chez lui, le bougre à le temps de ruminer, tout comme ses vaches... non de diou de nom de diou... il essaie de comprendre...
Soit les C.A.R. seul ayant droit à faire commerce des bouchons de Luzerne jouent le jeux.... avec la marge qu'elles prennent ce seraient la moindre chose...
Soit tout le stock de l'usine a été revendu TRÈS vite mais on ne sait trop à qui.... du moins on risque d'avoir des doutes... car la demande risque fort de dépasser la production... et le risque sera de se demander qui vont être les premiers servis... vue que ce seront les premiers au courant du stock de l'usine...
et peu être par un pur hasard...
les premiers à acheter...
et peut être encore par un Xieme hasard... les acheteurs-stockeurs pour leurs propres comptes...
Donc, toi pauvre paysan, tu vas bosser, tu vas vendre à prix de misère et tu regarderas passer le train et tout cela avec les impôts que tu payes... de cela me remonte des souvenirs pas si vieux et un terme approprié.... Délit d'initiés.... je sais je suis vulgaire
En conclusion:
Les C.E.S.A. sont cocus... ils investissent, ne touchent pas un centimes et ne maitrisent même pas la revente des bouchons au prorata de ceux qui fournissent la matière première
Les producteurs, vous, moi, sommes les deuxièmes cocus de l'histoire, après avoir bosser, nous sommes rémunérés limite, nous alimentons des usine que nous avons subventionné et nous espérons avoir la possibilité d'acheter un produit que de toute façon on nous fera payer de 20 à 30 % plus cher et si il y en a....
Sur ce coup là, avec tout le respect que je dois au créateur de cette fausse usine à gaz... les choses eurent été plus simple de laisser à chacun son rôle, mais à vouloir que tout le monde puisse tout faire, je crains, que "les petits" soient les cocus de la farce.
Déjà depuis les nouvelles mesures sur les C.A.R., celle ci bloquent les stocks au max pour nous faire payer le prix max ou alors vendent sur vos offre de contrats ou sur appel du commercial et plus rien n'est à la vente dans les jours qui suivent....
CONCLUSION:
Citoyens du LIMOUSIN et de SIMAGRI, réfléchissez à la petite anecdote que je viens de vous conter, pure fiction s'entend...
et je fais appel à vos prises de conscience, si tel les éleveurs de volailles vous désirez être plumé... libre à vous, sinon.... REAGISSEZ!!!
En bon entendeur... je vous salue bien bas.
Gérard.